Sous un petit crachin breton, les cabaniers ont approché la vallée de Kerévennou, accessible juste le temps de la Fête des cabanes, le dimanche 31 mai. Un événement qui a réuni un public familial proche de mille personnes dans une grande complicité.
Le vent de sud-ouest a rafraîchi l'air mais pas les esprits à Kérévennou. Les cabaniers se sont exprimés sur leur terrain favori. Ici, les grands parents de Margaux ont monté le tipi en feuille de phormium un assemblage savant. Là, l'association Diwan a utilisé des fagots pour créer un effet champêtre. Plus loin, des familles ont composé une cabane cage...
Un Budai en terre glaise
« Nous avons monté un village de cabanes miniatures, avec des branches, des plumes, des tissus... » annonce le petit groupe d'enfants qui s'est constitué au fil de la semaine. À l'entrée de la prairie, Émile et son papa, Brice Mathey, ont construit un magnifique Budai : « le Boudha Rieur » en terre glaise et sacs de jute.
« Le Budai est un symbole de jovialité, générosité, contentement, convivialité et tolérance, il symbolise aussi le comique. Il est tout à fait dans l'esprit de la fête commente le sculpteur. »
« Les visiteurs, proches du millier, ont pu s'approprier les lieux, échanger en famille tout simplement », assure Clément Martin, le président de l'association des cabanes. C'est l'esprit de cette fête, créée par Fanch l'Hermite initiateur du principe avec ses comparses du Hangar't qui ont lancé l'idée et l'ont transmise. Les visiteurs ont été très surpris par l'inventivité et l'esprit de la fête à laquelle ils se sont mêlés.