Le “ procédé Hangar’t ”(1) mis au point par Yves Quentel est largement inspiré de la technique d’Andy Warhol, mais il ne fait pas appel à la sérigraphie.
Le peintre français Bernard Rancillac a été une source d’inspiration toute aussi importante, en ce qui concerne l’approche de la technique de la peinture à l’acrylique.
Au départ, une photo en noir et blanc ou en couleurs.
Si les contrastes ne sont pas trop altérés, le document doit pouvoir donner un bon résultat à la photocopie.
Premier passage, au format du document, en éliminant les gris, tout en conservant un maximum de détails, surtout dans les personnages.
Un passage, deux passages et on continue d’agrandir le document. Trois, quatre passages, ou plus si nécessaire.
Du contraste, encore du contraste, toujours du contraste ! La photocopie obtenue doit être parfaitement équilibrée, en noir et blanc, au format A4, et lisible au premier coup d’oeil.
Les personnages doivent être immédiatement reconnaissables. Cette photocopie est la base du “ système Hangar’t ”.
Il s’agit ensuite d’en faire une diapositive, toujours en noir et blanc.
Pour cela, le plus simple est de faire appel à un laboratoire professionnel.
Une fois la diapositive réalisée, on la projette, sur un support blanc de préférence, papier, toile, ou contre-plaqué.
Le sujet est cadré ; tel ou tel détail inutile est éliminé et les couleurs sont choisies.
Le tableau le plus simple aura deux couleurs : une pour le noir, une autre pour le blanc. Le plus élaboré peut avoir cinq, six , huit couleurs, ou davantage.
(1) Le procédé Hangar’t fait l’objet d’une marque déposée à l’Institut national de la propriété industrielle.